I Saw Daylight est un groupe du sud de l’Allemagne, qui
existe depuis 2011, navigant entre hardcore/mélo, emo et screamo. Ils ont
commencé par plusieurs E.P et Split, jusqu’à sortir leur album « όνειρο » en 2021, qui est franchement une petite perle !
Ils sortiront un nouvel E.P 5 titres ("Smilingisoverrated") le 10 octobre prochain. Deux morceaux ont déjà été partagé. La prod. est très bien travaillée. La voix clean d'un des deux guitariste est bien plus présente et renforce le côté mélo. Hâte d'écoute la suite!
Bon, ce n’est pas la peine de
présenter ce groupe tellement son aura est important. En 2016, sur les cendres
des groupes Hate in Front puis Coldsight, ces marseillais avaient déjà mis la
barre bien haute avec leur premier album « Hollow ». En 2018, ils avaient continué sur la même lancée
avec « Fantasy ». « Lost in the waves » est sorti
pendant la période Covid (2021), j’avoue l’avoir sûrement moins écouté…
Puis, automne 2024, je vois
qu’ils passeront à la maison (Clermont) et je prends ma place, c’est l’occasion
quand même ! Fin d’année, ils dévoilent quelques morceaux de ce nouvel
album prometteur « The Darkest Place I've Ever Been ».
Le 26/02/25, à La Coopé, après AURORE
(autre excellent groupe de Marseille !) et Baston Manor (j’ai eu beaucoup
de mal avec ce groupe !), j’ai pris une claque comme je n’avais pas pris
depuis longtemps ! Un SET ultra rodé, qui mélange metalcore avec voix saturée, passages plus posés avec
voix claire, phrasé et culture hip-hop, quelques samples, un bon jeu de scène
et lights... La voix de Flo est impeccable du début à la fin, même sur la
montée dans les aigus à la fin de « Visage » ! J’ai été
impressionné également par le nombre de personnes connaissant les paroles, même
sur les morceaux sortis il y a à peine 3 mois ! Je m’attendais à un
excellent concert, mais pas autant !
Vient la sortie de ce nouvel
album où Landmvrks mélange donc encore plus les influences (metalcore, parties
« planantes », hip-hop (« Sombre 16 »…), passages en
français plus nombreux (« Blood Red »…) etc…) dans un univers et
paroles sombres. J’aime particulièrement « La Valse du temps » qui
emprunte des rythmes ternaires et trop peu utilisés dans le milieu. Cet album
se veut une vague de plus en plus noire jusqu’à « Requiem ». Je suis
moins adepte de ce morceau, avec growl et blast (trop) présents.
« Funeral », avec chant et piano uniquement, termine ce magnifique album, dont la seule chose qu'on peut lui reprocher, c'est d'être assez court (11 titres dont un "interlude" et cet "outro").
LANDMVRKS prend encore une autre
dimension avec cet album et tournée des plus gros festivals de France (Francofolies,
Eurockéennes, Cabaret Vert, Motocultor, Garorock…), dates en Europe, en
Australie (dont certains concerts complets) et Canada/Etats-Unis à la rentrée,
chapeau !
C’est encore avec la magie de l’internet
que je suis tombé sur le 1er extrait « Moron » de ce nouvel et second
album du projet hollandais formé par Adrian Delange et Tim Van Doorn (Big Dog
Recordings). A noter que Hans Roofthooft (F.O.D)
complète le line-up également.
Le groupe fait dans le punk-rock 90’s rapide, avec une voix
et des arrangements ultra-mélo, qui me rappellent les regrettés italiens de 30 Miles ou les groupes de Matt Hawks (Hit The Switch ,
Pour Habit) par exemple.
St Plaster peut se tourner aussi vers un genre plus « HxC »
comme avec les courts et plus qu’efficaces « Apples & Orange » ou
« Fake News »
Avec une production aux oignons et un artwork soigné mêlant
noir et rouge, cet album (n°2) est l’une de mes principales découvertes en ce
début d’année !
Il y a plusieurs années, avec l’algorithme
de Spotify (comme quoi il n’y a pas que du mal…), j’ai découvert Death Of A
Nation avec leur excellent E.P 4 titres (2018), dans un hardcore mélo/émo se
rapprochant de Touché Amoré, Modern Life is War, Bane, La Dispute, Defeater… et
ce n’est pas pour rien, puisque ce groupe est composé de Jay Maas (ex-Defeater)
à la guitare et Quinn Murphy au chant (ex-Verse) entre autre…
Cet E.P était un projet un peu
unique… et suite à un documentaire sorti aux Etats-Unis du même nom (Death of a
Nation) à l’opposé de leurs idées, ils ont renommé le groupe pour Love Letter (Boston).
J’avoue être passé du coup à côté de
leur album « Everyone Wants Something Beautiful » en 2024 et
découvert que récemment. 10 morceaux intenses et forts en émotion, c’est
vraiment l’un de mes coups de cœur du moment. Ils devaient jouer à Lyon,
malheureusement ils ont dû annuler pour un problème de van… mais j’étais moins
dégoutté de louper cette date…
En tout cas je conseille à tout le monde d’y jeter une
oreille si ce n’est pas déjà fait !
Reunion est un groupe de HxC/mélo
de Lancaster (Pennsylvanie). Formé par d’anciens musiciens de divers groupes
(dont Albert React), leur premier E.P de 2023 (« Reset, Resolve, Restore »)
était déjà très bon. Un peu à la croisée de Be Well, With Honor, Comeback Kid
et Bane, avec ce nouvel E.P 4 titres, Reunion confirme qu’il s’agit d’un groupe à suivre !
Comme pour énormément de personnes,
NOFX est un groupe mythique. Pour moi, c’est le groupe qui m’a fait passer du
ska-punk américain au punk-rock, avec entre-autre, le clip de « Stickin In
My Eye » que j’avais récupéré sur je ne sais quel CD pirate qui tournait
ou en faisant tourner mon modem 56K des heures quand j’étais lycéen. Après 6
concerts (Groezrock 2011, Garorock 2012, à la maison (Clermont) en 2013,
Groezrock 2014, Angoulême 2019 et Tours 2022) c’est avec un peu d’émotion que
ce soir, ça sera mon 7ème et dernier concert de NOFX, après 40
années d’existence !
Nous voici donc parti pour 3H de
route direction Le Phare à Chambéry. Avec l’embouteillage au péage, le temps de
se garer et de rentrer on loupe avec regret THE MEFFS, mais je devrais pouvoir me rattraper cet été à l’Xtreme
Festival. On commence donc avec une bière puis GRADE 2, ça fait plusieurs fois que je les vois, ça enchaine les
tubes, leur punk-rock rancidien est ultra-efficace, j’aime toujours autant ce
trio !
C’est au tour de FRANK TURNER ensuite. J’étais un peu
déçu lors de la révélation des guests, j’aurai préféré un Comeback Kid, Get
Dead ou Clowns comme sur d’autres dates européennes, mais leur set était bien
énergique aussi, avec l’enchainement des meilleurs morceaux. J’avais oublié
qu’il se débrouillait aussi bien en français entre les chansons. J’ai même
trouvé la prestation assez courte !
Je m’arme de patience après pour
une bière. Avec 5 000 personnes environ, c’est normal que ce soit le rush
au bar, mais j’ai quand même du mal à comprendre qu’il n’y ait pas
d’organisation « militaire » anticipée (ce n’est pas le 1er
concert de ce type (en France)…) et qu’on laisse des étudiants (pour la plus
part) gérer le merdier. Outre le fait de louper CIRCLE JERCKS, ça reste aussi un manque à gagner pour re-faire des évènements
de ce type…
Vient le moment tant attendu par
tous. Par circonstance, je me retrouve après 680 concerts, à faire mon 1er
concert assis, mais tout autant apprécié ! Les personnes aillant pris l’accès
« V.I.P » de chaque côté de la scène se mettent en place pour NOFX (idée de concept que j’accroche
moins…).
Fat Mike, El Hefe, Melvin et
Smelly arrivent gaiement, ça commence tranquillement avec « 60% » et
enchaine direct avec un bon « Stickin In My Eye ». La set-list devait
essentiellement se cantonner aux albums « Wolves in Wolves
Clothing », « Punk In Drublic » et à « The Decline ».
On connait l’habitude de NOFX à ne pas suivre les règles, au final, ça aura été
un méga best-of de 1H45, de 1992 à 2012 environ. Un set plus qu’efficace
donc. Entre les chansons, quelques vannes naturellement, juste ce qu’il faut. Pas
d’état d’ébriété avancé ou de (trop) longs discours comme ça pu l’être parfois.
Un ou deux titres me restent inconnus. Les morceaux s’enchainent sans voir le
temps passer. Après « Don’t call me White » et un petit
« entracte », ils reviennent pour quelques morceaux (dont « Linoleum »)
puis le mythique « The Decline ». Enfin, la chance de voir ce
chef-d’œuvre de 18 minutes en live, et toujours aussi propre après 1H30 de set,
arrivé à 60 ans, franchement respect ! Le batteur The Meffs vient jouer
les derniers instants pendant que Smelly se met à la gratte, et repousse l’échéance
de la fin en s’amusant et avec tout le monde qui reprend le thème au trombone :
« oh oohh oh oooohhhh…. ».
D’une façon émouvante, NOFX s’en
va par la grande porte, merci, adieu !
Lorsque je me faisais chier lors de la crise du Covid en
2020, j’avais fait un retour sur ma liste de 630 concerts (article ici). Ayant atteint
le cap des 666 concerts, et pour fêter le retour des concerts et festivals,
voici un petit live-report de cette 10ème édition de l’Xtreme
Festival !
Nous voici donc partis de
Clermont-Fd, direction le Tarn. A la base, je n’avais pas prévu de venir le
vendredi soir, mais pour faciliter le co-voiturage, me voici dès le 1er
soir sur site, sans PASS donc, mais Pollux Asso a revu le site pour cet
anniversaire, et une grande partie OFF avec la scène itinérante
« L’Estafette » est disponible gratuitement.
J’attaque les festivités avec THE
BRANLARIANS (Gascogne), excellent ska 60’s/rocksteady à la Two Tone Club,
Toulouse Ska Foundation etc… Les cuivres, les Harrigton, le clavier, les polos
Fred Perry, le soleil sont de sortie, que demande le peuple ?
The Branlarians
Suit ensuite BOOZE BROTHERS, du
punk-rock celtique de Toulouse fort sympathique avec violon, accordéon, bodhran
(sorte de tambour irlandais), flûte… puis c’est au tour des SLACKERS
(New-York). Groupe emblématique de la scène ska des années 90, le chant est
partagé entre le tromboniste et le claviériste, c’est la 1ère fois
que je vois un bassiste tenir sa basse comme une contre-basse, il y a de bons
morceaux, une reprise de « Like a virgin » de Madonna, je
n’écouterais pas ça tout le temps, mais ça rappelle de bons souvenirs
(Fou2ska).
Pas de Terror, ni de Madball etc
pour moi ce soir, sans regrets les ayant vu plusieurs fois, mais j’aurais bien
aimé voir Landmarks par contre… un autre jour !
Aujourd’hui, c’est direction le
plan d’eau et sa plage, encore un avantage de ce festival ! Autre
nouveauté de cette année, la « Beach Stage », idéale pour chiller en
fin d’aprem, avec MIKE NOEGRAF (un peu trop… « calme » pour moi) et TRINT
(des Unco). Retour au OFF avec HOUBA (ensemble de percus avec un peu de guitare
électrique et chant) et TOPSY TURVY’S pour lancer les hostilités, puis je
découvre de mes propres yeux l’espace payant avec la fameuse
« X-Stage » (passée du camping à ici) où FALLEN LILLIES termine son
set (groupe entièrement féminin avec une belle énergie) et la grande « Family Stage » où
c’est au tour de SLOPE. Ces allemands font une sorte de « HxC
fusion » dont je n’accroche pas…
Enchaine le 1er groupe
que je tenais à voir : DRUNKTANK. Je n’avais pas suivi le fait que le
chanteur ait été remplacé par une chanteuse. Ces hollandais font un skate-punk
rapide des années 90’, avec quelques riffs metal des années 80’. La chanteuse
assure à fond et joue bien avec la cage, le batteur est sur vitaminé, arrête
les cymbales avec sa bouche etc… un belle découverte en live, et hâte d’écouter
leur prochain album avecla
« nouvelle » chanteuse !
STICK TO YOUR GUNS envoie un gros
set avec leur HxC/mélo, malgré l’absence du 2ème guitariste et le
fait que le chanteur ne soit pas dedans tout le temps… Pas le temps de niaiser,
c’est à GRADE 2 et leur punk-rock rancidien, un groupe que j’affectionne. Le
temps d’écouter quelques-uns de leurs tubes, déjà vu ici l’an passé et il y a
peu à Clermont, je file voir la fin de THE DEAD KRAZUKIES (Hossegor) sur
l’Estafette. Je les ai vu également il y a peu à notre Xtreme Festival
auvergnat (CF : Le Gros Tonneau Festival). Icarus est l’un des meilleurs
albums punk-rock français de ces dernières années pour moi, donc un plaisir de
les revoir. Ça joue, quelques blagues (…Anti-Flag…), ça enchaine les tubes, la
reprise de Maniac et finit sur l’excellent « This is not the end »
puis un rappel.
Enfin un peu de quoi faire un
petit break pendant le set TOYS DOLLS. Le marathon continue dans la X-Cage avec
ALEA JACTA EST. Il s’agit un peu du « retour » des Toulousains… Je ne
m’attendais pas forcément à grand-chose, mais ils ont réussi à me ramener 10
ans en arrière, allant dans le MOSH (restant bonne ambiance toujours), les fils
ne se touchant plus tout à fait là-haut, certains diront que les pintes de
bière faisaient leur effet, mais il faut avouer que leur « hardcore
gladiateur » est toujours aussi jouissif en live !
CAPRA (Louisiane) clôture la
soirée. J’avoue que je ne connaissais pas avant qu’ils soient programmés, et
c’est une belle découverte, entre punk-HxC négatif et power-violence avec une
chanteuse ultra-présente, un peu entre Converge, Rolo Tomassi et Oathbreaker
(à leurs débuts).
Après cette grosse soirée, la
nuit est bien méritée !
En ce dimanche et dernier jour,
toujours sous un soleil de plomb, j’ai bien aimé sur la Beach Stage le set
soul-folk de WILDFLOWER UNION (un américain vivant en France). THE SOBERS (en
acoustique donc) et YAWNERS lui embraye le pas. UNDERGROUND THERAPY relance la
machine dans la X-Cage avec un rock/grunge et une voix à la Brody Dalle.
Suite à l’annulation de la
tournée de DESCENDANTS deux jours avant, LES SHERIFF viennent combler le trou
(je sais que je commence à être un peu vieux mais pas assez pour que ce soit de
ma génération). Retour dans le OFF pour voir SNUFF (Londres). Vieux groupe des
années 90 (1986 exactement), seul Duncan Redmonds (le batteur/chanteur) a
réussi à perdurer depuis toutes ces années. Je connaissais de nom sans jamais
avoir trop écouté, et quel dommage, car leur punk-rock est excellent et avec
une belle énergie. Deux trombones et un saxo viennent participer sur quelques
morceaux et amènent encore plus de charme à leur set. A noter les excellents “Whatever
Happened to the Likely Lads” ou “Y Olde Folke Twatte”.
J’avais écouté SCOWL (hardcore/punk
de Santa Cruz) lorsqu’ils devaient tourner avec Devil In Me, Be Well et
Comeback Kid (avant que le Covid re-passe par là), je n’avais pas forcément
accroché, et c’est encore le cas ce soir. Je crois que ça vient de la voix de
la chanteuse…
Arrive le groupe que je tenais à
plus voir du week-end : GOOD RIDDANCE. Je les ai bien vus en 2012 au
Groezrock pour leur retour, mais il avait fallu écourter leur set pour aller
voir un bout de The Bronx également… Je suppose qu’ils ont refusé de jouer avec
des crash-barrières ou dans une cage, les voici donc sur
l’Estafette (possibilité de les voir gratuitement donc !). Ils
ouvrent le bal avec « A Credit To His Gender » où la chanteuse de Drunktank
vient remplacer le feat originel. Ensuite, pendant 1H, ça enchaine les tubes
(« Darkest Days, « Shadows Of Defeat »,
« Disputatio »…) parmi leur dizaine d’albums. Chuck (basse) s’amuse
avec les vêtements perdus qui finissent sur scène, Russ assure au chant, ça
pogotte et slam (presque de trop) dans une bonne ambiance. Un set de
patrons !
EnchaîneWALLS OF JERICHO (suite à mon commentaire
(rires), le festival a modifié le running order pour qu’ils ne soient pas en
même temps que Good Riddance). J’avoue ne jamais m’être trop arrêté sur ce
groupe de Détroit, mais quelle branlée en live avec leur HxC/metalcore. La voix
et la présence de la chanteuse Candace sont impressionnantes !
C’est au tour de CIGAR (Oregon)
et leur punk-rock/skate-punk rapide (le batteur est impressionnant !). Set
agréable mais pas la folie non plus (difficile en trio sans chanteur
« libre » dans la X-Cage), après 3 jours de festival (et 1 en parc
d’attractions auparavant) la fatigue commence aussi à se faire sentir.
Après avoir remplacé H2O, et
suite à l’annulation de Descendants, c’est AUTHORITY ZERO qui vient clôturer ce
festival de belle manière. Découvert en live ici même l’an passé, c’est ultra
carré, avec un gros son (même avec un seul guitariste), du punk-rock avec
quelque rythmiques skate-punk ou ska. Ça balaie pas mal dans leur discographie
également (« Revolution », « 12:34 »,
« Bayside »…).
Concernant la nouvelle
configuration du site : j’ai bien aimé la Beach Stage, la zone OFF avec
les stands, tous les food-truck, la charcuterie musicale pour un peu
d’animation au même endroit…
Par contre j’ai trouvé dommage
de commencer les concerts plus tard qu’auparavant et que certains groupes se
chevauchent (même si c’est le cas dans beaucoup de festivals, c’est ce que
j’appréciais ici), l’accès au site un peu long parfois, la X-Cage que j’aimais
bien au camping, là le son était vraiment faible par rapport à la Family Stage
(tout comme l’Estafette d’ailleurs). Pour des groupes sans chanteur
« libre » (Grade 2, Cigar…) l’intérêt reste limité, par contre pour
Alea Jacta Est c’est vrai que cela s’y prêtait plus que bien ! Bref, je
reste mitigé sur cette nouvelle configuration par rapport aux deux vraies scènes
d’avant…
Merci à tous les bénévoles et
organisateurs pour leur engagement, bonne humeur et bienveillance, aux groupes,
aux potes de Clermont, aux copains de France re-recroisés… et toutes personnes ayant
contribuées à ce beau week-end !