jeudi 1 septembre 2011

Leftöver Crack + The Filaments @ London

Lundi 22 août 2011:
Anti-Vigilante + Chewing On Tinfoil + The Filaments + Leftöver Crack @ The Underworld Camden (Londres)
Merci à Virginia pour les vidéos et à Cristian pour m'avoir aidé à trouvé un toit pour la nuit.


En pleine tournée en Angleterre/Irlande avec mon orchestre (Foolish), nous n’avons pas réussi à trouver un concert pour aujourd’hui malgré nos efforts… J’ai noté un bon concert (Leftover Crack, The Filaments…) mais à Londres (soit bien 3H de Bristol où nous nous réveillons). Les autres ne sont pas très motivés pour y aller, dans un élan de folie je demande pour qu’ils me déposent à la gare et je prends donc le train direction la capitale avec juste mon petit baluchon… pendant que les autres resteront cruiser avec Kaden (qui nous a organisé le concert de la veille) et Chris (de Riot Ska Records, notre nouveau label…).
Arrivé à Londres, je marche pas mal, traverse un quartier populaire, un autre plutôt riche (hôtels, ambassades…), quelques parcs, aperçois Buckingham Palace, la magasin Hard Rock Café (impossible de rentrer dedans tellement qu’il y a de monde !) puis je prends le fameux « underground » direction le quartier de Camden ; je sais que le concert se passe par là…

Après une visite du sympathique quartier largement typé punk-rock (shops, piercing, tatoos…) je trouve le club en demandant à quelques personnes. Je tchatche un peu avec Michael vu qu’il a un bonnet Riot Ska (un pote à Chris) mais le perds dès que le 1er groupe commence : Anti-Vigilante mélange rythmes ska et punk-rock voir HxC (en U.K ils sont très friands de ça…). Ça me fait un peu penser à nos amis de Random Hand. L’instru est bonne mais j’accroche moyennement à la voix.
Entre le changement de plateau, il faut que j’essaie de trouver un lieu pour dormir quand même… j’ai repéré un mec qui a l’air aussi pommé que moi : Cristian est de Barcelone en fait, en road trip, passionné de punk-rock et me propose de me montrer son cheap hôtel après le concert, cool !
Chewing On Tinfoil mélange punk-rock et ska avec 2 belles voix, mais encore un peu trop mélo pour moi…

La salle est pleine désormais. Ça attaque vraiment fort dès que The Filaments débarquent ! J’adore ce groupe, ils avaient plus ou moins splitté en 2005, si un jour on m’aurais dit que je les verrais en live chez eux !
Dans une grosse énergie générale, on a le droit aux titres phares :« Punk unity », « Bastard Coppers », « Men of the law » etc. et à l’énorme « B.P.C » pour finir ! Ça manque un peu de trombone (le seul cuivre désormais) mais le son global reste bien bon. 30 minutes qui passent vraiment trop vite ! Excellent show malgré la sécu. pas très maligne avec un ou deux slameurs…





On se boit une pinte avec Cristian, j’achète un t-shirt à Talia qui aide à tenir le merch (roadie de The Infested lors de notre précédent tournée commune) et c’est au tour de Leftöver Crack, depuis le temps que je voulais les voir !
Ça commence avec « Homeo-apathy » où Stza arrive au milieu de la chanson avec cette fameuse putain de voix ! ça enchaîne direct avec « Life is Pain, Atheist Anthem, Gang Control » etc… bref, que des tubes de toute façon ! C’est blindé, on ne sent plus la clim' mais la transpi, pratiquement tous les titres sont repris par tout le monde. La folie ! Niveau prestation, ce n’est pas parfaitement carré, quelques loupés au niveau des grattes même, mais le tout reste largement très acceptable, Stza paraît même clean ! ;)
On a le droit à un bon mélange de leur discographie alternant bien entre titres punk-rock rageurs et titres plus crack-rock… et plusieurs rappels pour arriver à presque une heure de set dans une grosse ambiance ! Sans regret d’avoir fait tout ce périple !





Je suis Cristian dans cette espèce d’auberge de jeunesse tenue par des indiens. Le gazier dit que c’est chaud, mais m’accepte finalement après discussion (ouf !…), 20£ la nuit à Londres avec juste une autre personne dans ma chambre, ça va… On se boit une dernière pinte dans le quartier. Au matin je reprends le métro puis le train direction Birmingham, plutôt fier de moi, surtout pour quelqu’un de pas forcément très bilingue et parti les mains dans les poches.
J’adore quand un plan se déroule sans accroc !

lundi 15 août 2011

Broadrick - E.P

Autoproduction

Ça y est, j’ai mon premier vinyle et je tiens à dire que l’objet, avec un CD-R à l’intérieur, est de toute beauté!

Après un belle intro assez stoner, « Perte & fracas » nous engouffre dans le screamo/post-HxC de ces quatre auvergnats venus tout droit du bassin minier. Aussi sombre que leur ville, aussi lourde que leurs blagues, leur musique se veut aussi forte, efficace et puissante qu’Amanda Woodward, Daïtro
Pas besoin de blabla ou chis-chis supplémentaires. Avec 4 titres seulement, j'attends la suite avec impatience tout de même !
A écouter, à aller voir ou à faire jouer donc, pour tous ceux qui sont tout comme moi, encore amoureux de cette Belle Epoque.

www.myspace.com/broadrickbeer


lundi 8 août 2011

Splint m'a tuer!

01 et 02 juillet 2011:

Ca fait un bail que je ne l'ai pas pris mais pour une fois, c'est en train que commence ce week-end. Et pour une fois, pas de retard à déclarer du côté de la SNCF et je tombe même sur une connaissance qui va à Lyon également, nickel.
Arrivé chez les gones avec mon petit plan à la main, je trouve le bar assez aisément. La marche rapide a été éprouvante, une bière est largement méritée puis je descend en haut où joue Hangover For Breakfast. Dans un punk-rock qui sent la bière, les quelques morceaux auxquels j'assiste sont bien tranquilles. ça me fait penser à Brain Shake... A noter une reprise d' Against Me.
Ensuite, c'est au tour des potes de Splint! Du bon punk/HxC rapide, bref, rapide, efficace, rapide, bref, du lourd! La voix de Romain est bien vénère, Fred à la batterie tabasse toujours autant et les instrus de Rod (gratte) et Vince (basse) restent assez technique tout en restant costaud.
Dans le caveau il fait bien chaud. Je suis assez bon client ce soir, le sympathique patron paie la sienne déjà! :) Zombies are Pissed achève la soirée avec un mélange d'HxC mélo et de pop-punk. Je ne suis pas fan du chant mais l'instru est cool!
On tombe ensuite je ne sais plus comment dans un after de folie: une centaine de personne dans une coloc de 5 personnes où tout le monde boit et danse dans une sorte de grenier avec terrasse en plein Lyon! Malheureusement la soirée de la veille a déjà était un peu fatigante pour moi (organisation d'un concert avec les bons chti's de Burning Lady) et je me rentre chez Jeff qui nous (Splint et moi même) héberge ce soir car je n'en peux vraiment plus. Il y a du monde sympathique et du bruit là aussi et ça sera finalement les flics qui mettront interne à tout ça vers les 4/5H.






Au matin vers 12H, en attendant tout le monde dehors, Rod et moi sommes happés par une odeur venant d'un commerce au loin. On rentre dans sa boutique et en sortons avec un poulet rôti dans les mains. On prend la route avec le camion à Poum (plastique) direction Paris. Sur la route, pas grand chose de spécial à par quelques blagues douteuses, jeux d'air d'autoroute, Mister Freeze...
On arrive au café de Paris (à Paris donc), puis l'armada argentine (c'est cas de le dire avec 15 personnes peut-être au moins au total) arrive pour la première date de leur tournée européenne. Ce soir c'est au tour de Zombie Are Pissed d'ouvrir le bal. On s'aperçoit vite que la sono à un petit beug et manque de couille. C'est donc principalement l'instru qu'on écoute. Il fait vraiment très chaud au bout de quelques titres, je remonte un peu à l'air libre. Splint! enchaîne et la sono manque toujours de burnes contrairement au groupe. Dommage qu'on ecoute à peine le chant quand même! ... Après c'est Carl Sagan, mais comme un con j'ai discuté trop longtemps avec divers copains en haut. Mais les 2 derniers titres aux quels j'assiste sont bien classes. C'est enfin au tour de Reconcile (HxC sXe de Buenos Aires à la Bane). Dans la cave la chaleur est limite soutenable... Ca part à fond dès que "Still" commence. Transpiration, quelques pas de danse, chutes sur le sol glissant etc.... Les instrus sont aussi efficaces que sur leur skeud. Heureusement que je le connais un peu pour avoir l'air du chant dans la tête... Fait rare à Paris: il y a un peu de monde quand même et l'ambiance reste assez cool !
Après un petit tour en Poum mobile dans Paris, on se cale chez Romain & Chipie pour un after à la "cool". Levé de soleil sur la tour Eiffel, il est temps de prendre quelques heures de sommeil pour moi. Au matin c'est trèèèèès dur! Je dois rejoindre un plan covoiturage vers Créteil (beaucoup moins chère que le billet de train) direction Vichy. Je ne sais pas comment j'ai fait mais j'ai réussi à trouver "Basile", et en plus, à être moins en retard que d'autres personnes.... retour un peu dur en lisant quelques fanzines. Arrivée, brossage de dents, pyjama et au lit!


www.oldschoolrecords.org/splint/
http://pissedzombies.tumblr.com/
www.reconcilehardcore.com



samedi 16 juillet 2011

Van T4life

Je ne parlerais pas de musique pour une fois sur mon blog, mais de voiture, enfin de van plus exactement (l’un marche avec l’autre souvent…). Cet article est destiné surtout aux autres membres de T4zone, où j’ai pompé pas mal d’infos et d’idées, donc si à mon tour je peux être utile, voici mon récit et photos ;-)

Fin 2010, mon véhicule actuel (une 206) commence à perdre de la valeur et les frais d’entretien ne vont pas tarder à débarquer, soit je la revend maintenant, soit je la garde jusqu’au bout. A l’inverse, j’ai une sale manie à avoir du mal à garder mes points de permis. C’est décidé, il me faut un véhicule auquel je prend plaisir à conduire, et plus pratique pour trimbaler mes merdes. Je regarde un peu du côté d’ Opel (le Vivaro étant plus accessible), Mercedes Vito, Boxer etc. par curiosité, mais je sais que je choisirais un VW Transporter au final, LE meilleur van.

Pendant 2 semaines j’épluche toutes les annonces possibles, quelques unes attirent mon attention, dont une en particulier. Seul hic, le T4 est loin (+ de 400 km). Je me renseigne tout de même, la personne ne parle pas très bien français, mais en discutant un peu, ça ne sent pas l’embrouille, et le jeune est intéressé par ma 206 vu qu’il cherche à vendre le T4 de son père en fait, qui n’en a plus l’utilité une fois leurs vacances en Turquie effectuée, et qui un peu malade, ne peu plus le conduire.
Ça réfléchi, ça négocie, ça échange quelques premiers papiers et je me bloque un week-end pour monter à Mulhouse. Je ne suis pas bien encouragé autour de moi (ce qui reste un peu normal vu les conditions) mais têtu comme je suis, je ne change pas d’avis (surtout vu le prix est intéressant !).
Je n’ose même pas demander à quelqu’un de m’accompagner. Il faut dire que se taper plus de 800 bornes pour faire des affaires avec des turcs ça ne donne pas envie à grand monde :-D
Serein (j’ai quand même demandé à un ami gendarme de se renseigner sur le véhicule…), je pars donc en 206 un vendredi soir, une copine m’héberge à Epinal. Samedi 14H j’arrive au R.D.V chez eux, dans une petite rue d’un quartier pas bien beaux (il faut dire que Mulhouse ça ne fait pas rêver grand monde). Le propriétaire (le père) est là mais il ne parle pas du tout français, j’attend donc l’arrivée de son fils. On fait le tour du véhicule, je fais un tour avec, j’accélère, je freine et tourne « à fond », rien d’anormal. Le moteur est nickel et tourne comme une horloge… tout ça me semble bueno. Seul hic, il me dit que la courroie de distribution a été faite, mais il y a juste sa parole pour prouver ça, pas de factures… Il fait le tour de ma 206, test l’embrayage sur place, on se met d’accord pour procéder à l’échange (+ mon chèque de banque). On fait les papiers dans le café d’à côté avec un bon thé. Je récupère mes affaires, ils changent leurs gris-gris de rétro, et je me rentre en T4 ! :-)
Je fais la route jusqu’à Dijon (pour une bonne teuf à l’occasion de l’anniversaire de Rod), et je suis déjà bien emballé par mon nouveau van, mais je serais quand même complètement rassuré que quand je l’aurais passé au contrôle technique (oui on avait convenu de ne pas le passer chacun) et montré à mon garagiste.

Caractéristique du véhicule :
VW Transporter 4
2,5 TDI - 102 Cv
2002
122 000 km
Combi (vitré / 5 places) avec clim. et vitres électriques.
Particularités : couleur bordeau, barres de toit « design », becquet, système de fermeture centralisée installé en Turquie.


Photos à Mulhouse :








Une fois rentré, je le fais passer à Dekra (le père d’un pote) : rien à signaler, à part le chat du voisin vivant coincé dans le moteur !
Je le montre ensuite à mon garagiste préféré (RS Auto (réseaux Motrio) spécialisé VW à Serbannes (03) que je conseil à tous (Tel: 04 70 32 31 95 )). La courroie a bien était faite et paraît impeccable. Me voilà totalement rassuré.

Photos à la maison :







Le chat du voisin dans le moteur:




Quelques semaines après, crevaison. Pneu non réparable, par chance (décidément ?!), Christoph à des jantes en 17' qui correspondent à vendre, parfait, il aura une meilleur gueule avec ça :





Je souhaite effectuer ensuite quelques améliorations: mon but, un aménagement pour ranger différentes choses, facile à enlever, qui permet de dormir dedans occasionnellement, pratique, mais sans condamner les places de derrière. Après plusieurs heures de visionnage et de réflexion, je pense avoir réalisé un bon compromis entre ces différents points grâce à l’aide de mon père bricoleur :
Avantage : rien est fixé aux parois et tout est démontable en 5 minutes.











Avec les rideaux :








Passionné de musique comme je suis, je remplace vite le poste K7 à 20€ installé par un poste CD agrémenté par un caisson de basse qui rentre pile poil sous le siège (merci encore au bayonnais de T4zone qui me la revendu et à Matt qui me l’a ramené ;-). Je n’est jamais réussi à trouver le coupe-circuit, j’ai donc rajouté un interrupteur pour éteindre le caisson de basse et fait passer les fils dans le joint de porte :














Test de tout ça dans les jours à venir (festivals, vacances au bord de l'océan...)

En réflexion: la teinte totale des vitres

mardi 14 juin 2011

Go! With Fourteen O - The end is close almost no need for money

Dans un autre genre, dont je suis aussi friand: Go! With Fourteen O. Ce duo suédois faisait dans le 8 bit (que je préfère appeler nintendo-core). Pour les non initités, ce style consiste à faire de la musique avec des sons de vieux jeux vidéo. Ce truc m'a tellement plu que j'ai même essayé d'en faire (ce side-project étant plutôt en stand-by pour le moment...). Il y a un paquet de bons groupes (Horse The Band, Rolo Tomassi (à voir en live!), As The World Fades...) mais eux ont réalisé l' E.P que j'ai le plus écouté dans le genre. Bons sons, beaux cris, bel univers... un truc sacré bien foutu quoi! Je vais me le remettre et allumer la NES tiens!
Dommage que le groupe a splité (et reformé sous le nom de Fucking Werewolf Asso).




Pas tout à fait dans le même genre, mais tout aussi bon, Rolo Tomassi:

Forus - We

Effervescence Records (Worldwilde)
Bells On Records (Japan)
Angry Penguin Records (USA & Canada)


Je n'aurais pas pensé prendre le temps de parler (en bien) d'un groupe de ce genre un jour mais comme on dit, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.

Les Bayonnais font dans le punk-rock [ultra] technique. Ca me rappelle les potes anglais ou suédois (Fair Do's, Turn-it Red, Rebuke...) avec qui on joue parfois.

La prod. est soignée. Ca n'arrête pas de branler les manches, d'alterner les rythmes & tempo, la voix est mielleuse à souhait; c'est bizarre, mais j'aime!
Reste à voir en live ce que ça a dans le sac. Chose qui devrait arriver un de ces quatre vu qu'ils ont l'air de se bouger et de partager quelques bonnes affiches (A Whilem Scream, Millencolin, The Flatliners...).

samedi 4 juin 2011

Speedball - Songs Of Defeat


Craze / Don’t Trust The Hype / Oni Red chords
www.myspace.com/speedballhxc
www.myspace.com/crazerecords
www.myspace.com/donttrustthehype
www.myspace.com/oniredchords

Parmi mes petits plaisirs de la semaine, si il y en a bien un qui est plutôt rare mais qui reste toujours aussi agréable : ouvrir la boite aux lettres, avoir zéro facture et zéro pub dedans mais des CD's « surprises » !

C'est le cas aujourd'hui avec ce dernier E.P de Speedball que Matt de Craze Records me propose. J'avais déjà écouté leur précédent E.P. Celui-ci m'avait bien plue donc je ne pense pas être déçu avec ce nouvel effort qui a été enregistré chez Christian Carvin (Freygolo, Forus, Black Zombie Procession, ETHS...).

Les cinq bretons proposent un hardcore ultra-rapide avec un chant plein de rage, des choeurs puissants, tout en réussissant à inclure des parties mélodiques ou techniques ! Les textes parlent plutôt d'expériences ou de pensées personnelles. Avec 8 titres (dont un interlude) de 2min et quelque chacun, on arrive vite à la fin et sur sa faim... Mention spéciale pour « Unsatisfied ». La production est vraiment bonne, le graphisme sobre mais efficace.

Ce second E.P ressemble largement plus à une victoire qu'à une défaite ! En espérant les voir rapidement en concert et de retour avec un premier album ! Une autre valeur montante made in France. Affaire à suivre...

Groezrock 2011



Jeudi 22/04/11 :

Il fait beau, je me suis débrouillé pour avoir mon vendredi, tout le monde a acheté ses places, tout s’annonce bien jusqu’au moment de partir : coup de téléphone, problème technique sur le van qu’on a équipé pour 9 places…. Trop risqué de monter jusqu’en Belgique avec, on prendra mon van finalement. Après un petit détour en sortant du taff, un transfert de sièges, la fine équipe (Stéph, Babar, Yvette, Nono, Romain, Julien, Grand Nono, Alexia et moi même) prend finalement la route. 9 personnes sur 8 sièges au lieux de 5, parfait ! Après l’annulation du Paris Extrême Festival (l’Elysée Montmartre ayant pris feu 4 jours avant l’événement je rappelle), je pense que j’ai vraiment la poisse avec les festivals (ayant déjà eu également un festival annulé pour cause d’orage, de la présence d’un nombre trop important de fachos en Rép. Tchèque etc.).

Après un trajet de 7H environ, on arrive vers les 4H du mat’ à Meerhout, on aperçoit les chapiteaux, on se gare sur le premier parking venu, on jette les tentes et on essaie de dormir pour ceux qui n’ont pas oublié les arceaux qui servent à faire tenir la toile !


Vendredi 23/04/11 :

Au petit matin, on s’aperçoit qu’on est posé sur le parking des "bénévoles" en fait… On ne se fait pas virer, pas grave, ça sera toujours ça d’économisé !



On part en quête de breuvage en attendant les têtes d’affiches, mais il faut faire la queue 1H à la superette du coin, certains préfèrent tenter leur chance plus loin, pour ma part je m’oriente à l’entrée du festoch. Après de longues minutes de queue en pleine chaleur, me voici rentré. Je croise déjà les ami(e)s de Bordeaux (Gust & Rock Agrement) entre les 3 chapiteaux au point ticket (où il faut encore faire la queue…). Je vais jeter un œil tout de même à Bleed From Within sous la Eastpak Stage avec leur metal/hardcore qui n’est vraiment pas dégueu ! Je file ensuite sous la Etnies Stage voir les locaux Blade : un bon HxC qui commence à mettre dans l’ambiance. A côté, sur la Macbeth Stage (toute petite 4ème scène qui est peut-être de trop) Verra Cruz se donne à fond, le seul groupe français du week-end (…) à ma connaissance. A revoir dans une salle, ça devrait être bon !

Direction la Main Stage avec l’ami Bounce pour The Black Pacific, le groupe à Jim Lindberg, ex-chanteur de Pennywise balance un bon punk-rock ; The Kid (premier guitariste des Dropkick) bouge bien et ses mimiques sont assez drôles, un bon petit set !
Petit tour dans le supermarché où il y a un sacré paquet de trucs et exposants (dont Useless Pride, Don’t Trust The Hype, Culture Punk...).
On attaque les choses sérieuses avec No Friends. Après les avoir fait jouer deux jours avant, Tony (chanteur de Municipal Waste) et ses camarades sont toujours aussi sympathiques tout comme leur set : simple, rapide, efficace, du bon HxC à l’ancienne ! A côté il y a Sick Of It All qui finit son set, juste le temps de mater l’énorme « Step Down » !! Un pote se fera piquer son porte feuille, d’ailleurs ils ont rajouté des panneaux « attention pickpockets ! ». Pire que la métro parisien! ...


Cancer Bats les succèdent. Je les ai vu il y a quelques mois, toujours aussi bon ! Punk, HxC, stoner etc. un bon mélange toujours aussi gras ! La reprise « Sabotage » a toujours autant de succès…





A présent il fait nuit, la Etnies est presque remplie pour Shai Hulud. Leur prestation m’emballe moins qu’il y a 3ans… Peut-être trop sombre/négatif pour moi ce soir… On en boit une avec des potes de Nevers en attendant le groupe que j’attendais le plus de la journée : August Burns Red. Je les avais vu dans de bonnes conditions la dernière fois (une très bonne moyenne salle remplie à Munich). La scène de la Eastpak est quand même déjà assez impressionnante, mais le désavantage dans ce genre de festival souvent c’est que le son n’est pas super propre… Ils arrivent toujours sur leur intro kitch et c’est parti pour une heure d’ HxC/métal assez technique. On a le droit à un titre inédit et leurs tubes habituels toujours aussi efficaces (« Back burner, Composure, The Eleven Hour, The Truth of a liar » … ). A plusieurs moments, je me retrouve au milieu de la foule (et un peu plein de boue avec l'averse qu'il y a eu l'après-midi) ça brasse au loin devant, derrière, à gauche, à droite…Encore un gros set costaud ! Une petite vidéo de ce batteur (Matt Greiner) toujours aussi impressionnant :



Je mate Hatebreed et Morning Again (où ça slam pas mal !) de loin en hochant la tête puis Flogging Molly (pas fou mais sympa pour achever la journée et profiter de ma découverte : il y a un stand un peu plus loin où la Leffe n’est pas plus chère). Retour à notre petit camping « privé » pour un petit dodo bien mérité !



Samedi 23/04/11 :

Pas bien le temps de faire la grasse mat’ puisque Teenage Bottlerocket attaque à 12H. Je suis loin d’être un fan de ce groupe, je voulais juste écouter « Bigger Than Kiss », ils la jouent en 3ème, parfait. Je lâche mes camarades pour aller voir Cruel Hand. Leur dernière prestation m’avait plus emballé que ça (il faut dire qu’à l’Hérétic pour le Scream at the Sun toutes les conditions étaient remplies). Sous un grand soleil digne d’un mois de juillet (record de chaleur en Europe ce jour-ci selon les informations de Mr (Pierre) météo), je file sous la Main voir Streetlight Manifesto. Ça fait un petit moment que je n’avais pas re-écouté ce groupe (n’étant pas fan de leur dernier album de reprises) mais dans leur demi-heure de set (pfiou c’est court !) on a le droit aux tubes habituels (« Failing Flailing, Somewhere in the between »… ou l’énorme « We will fall together ») ou d’autres plus vieux (« A moment of violence »).





J’avais oublié comme c’était bon puré ! Leur trompettiste habituel assure toujours autant comme l’ensemble du groupe d’ailleurs ! On avait joué avec eux avec mon ancien groupe (Kawabunga) lors de leur précédente tournée européenne et c’était un trompettiste remplaçant… A remettre dans la play-list pour l’été !

Pas le temps de souffler, retour en vitesse sous la Etnies pour Grave Maker. Depuis le temps que je voulais les voir je n’ai pas été déçu. Du bon HxC ricain simple et efficace. Les quelques interventions du guitariste au chant sont bonnes bordel, puis on tripe bien avec les amis devant la scène, c’est reparti !
Le temps d’avaler un bout et de croiser le crew stéphanois (The Ditch), c’est Hoods qui attaque (du bon HxC costaud ici aussi) puis Comeback Kid : étant déçu par le dernier album, je ne m’attendais pas à un grand set mais après le problème technique du bassiste réglé (le seul soucis technique du week-end que j’ai remarqué), nous avons droit à un set efficace, avec beaucoup de tubes (« Fals idols fall, Broadcasting, Talk is cheap...). Ça en devient même impressionnant lorsque pour finir, les premières notes de « Wake the dead » retentissent et que tout le chapiteau reprend en chœur ! Je ne m’attendais pas à grand chose mais je suis bien content de les avoir revu !




Il est difficile de se faire un chemin à présent sous la Etnies pour voir The Ghost Inside. Ça chante en chœurs, ça se jette de la scène, c’est bien bon, mais ça ne me transcende pas non plus, (tout comme la fin du set de Snapcase à côté) contrairement à Madball. Avec LE groupe du N.Y.H.C, nous avons le droit à toujours autant d’efficacité, de couilles, de présence. Troisième fois que je les vois, troisième baffe ! Pas la peine d’en rajouter.
Le temps de grailler un bout et c’est Descendents qui monte sur scène, l’événement pour la 20ème édition de ce Groezrock pour beaucoup. En tant que sale gosse, je ne connais pas bien leur set à part le tube « i’m the one » bien sûr qui ne tarde pas à retentir.
Avec la fatigue, la Leffe qui a coulé à flot etc… j’oublie d’aller voir CIV comme un idiot…(et H2O). Après avec tous ces groupes, les 3 scènes et demi, les chrénos qui se chevauchent, difficile de tout voir !

Dropkick Murphys fait son entrée triomphale. Hasard du calendrier ou coïncidence suspecte, je les ai vu il y a 9 ans jour pour jour (au printemps de Bourges) alors que j’avais la mob depuis peu... Et en 9 ans Dropkick ça a pas mal changé (d’ailleurs je ne dois pas avoir les derniers albums…) ! Désormais, je dirais que le groupe de Boston met plus en avant les ballades irlandaises (avec cornemuse, accordéon et violon en plus) et le côté spectacle (grands drapeaux, lumières...) que les morceaux punk-rock efficaces (même pas de « For boston » !) où on se prenait de bonnes raclées par de gros vieux punk en kilt ! Heureusement il y a quelques morceaux (« State Of Massachussets », « Johny, i hardly knew ya », « Shipping up to boston »... ou le featuring avec Fat Mike sur « Going out in style ») qui remonte la pente, mais je m’attendais à plus d’énergie, à mieux…

Puis c’est enfin au tour de NOFX. C’est la première fois que je les vois, j’ai écouté pas mal de choses (« ça parle beaucoup entre les chansons », « ça joue bourré/shooté et donc pas forcément bien » etc…) donc c’est un peu la surprise… Fat Mike arrive tranquillement par derrière en faisant son petit cocktail vers la batterie… Soit disant il y a un médecin attitré qui les suit sur leur tournée pour les « encadrer » !! Il faut dire que 30 ans de tournée ça doit avoir de sacrées conséquences !
Après une petite intro, et le temps de réagir que c’est quand même NOFX qui est devant mes yeux bordel, « Dinosaurs will die » lance la sauce et met en folie toute la tente, moi y compris ! Durant tout le set, les chœurs sont repris par le public et le rendu est assez impressionnant comme sur le titre suivant (“We Called It America”). J’ai le droit à mes morceaux favoris (« Don’t call me white », « Stickin in my eye », « Murder The Government »…) et pleins d’autres excellents (« The Brews », « Champs Elysées » ou même « What’s No Herb ? » (!) etc. ). Entre les chansons, nous avons le droit à quelques blagues (bon, je n’arrive pas à tout suivre), et ça joue bien, pile ce qu’il faut !
Après 1H de tubes, ils achèvent tout le monde avec « Linoleum », « Theme From A NOFX Album » puis 10min d’accordéon et de conneries. (Presque) parfait (ça l’aurait été si il y avait eu « The Decline » mais bon…).



De retour à notre petit campement, on en a perdu un dans la bataille... le pauvre s’est fait une belle entorse à la cheville dès la 3ème chanson ! Heureusement un allemand l’a porté jusqu’aux soins et l’ont ramené en BMW série 3 intérieur cuir jusqu’à nos tentes !

Au matin, il est temps de faire les 7H de route dans l’autre sens. Content d’avoir fait le déplacement, ça valait le coup. Même si ça reste un sacré budget (120€ le pass), il faut dire que l’organisation est pratiquement impeccable. Quand on voit toutes les têtes d’affiches présentes, le boulot considérable pour monter les 3 scènes, la logistique etc…Bravo à toute l’orga, ça ne doit pas être facile de gérer + de 30 000 punk-rockers. On recroise même les potes de Bordeaux sur une aire d’autoroute vers Orléans, décidément !
Un repos bien mérité en charmante compagnie durant ce lundi de pâque tombera au poil.

mercredi 30 mars 2011

Freygolo - We All Have A Voice

www.myspace.com/freygolo

Pfiou… !! Depuis le temps qu’on l’attendait, voici enfin le nouvel album des niçois !
Dès les premières secondes, on se rend compte qu’on est dans la lignée de « Stereo Fighters » et ce côté plus « poppy » et « lisse » emprunté par les 6 compères. On reste donc dans un punk-rock aux diverses influences : plans mélo, parties rapides en roulette, parties plus lentes, rock’n’roll, voix bien claire, ou parfois plus gueulée… En somme, un bon mélange à la Freygolo.

Les cuivres ne sont pas plus présents que sur leur précédente galette, ni moins (quoi que…), mais toujours aussi efficaces par leurs interventions, surtout sur "The girl that i want" et "Friday night", deux excellents morceaux ska/reggae dont le premier nous replongerais presque plusieurs décennies en arrière, et le second nous rappellerais un petit air de "All is said and done" (album "Time To Drop The Gun"), bravo !
Comme nouveauté, on peut noter l’apparition d’un clavier à la fin du premier titre « Sitting on a time bomb » qui rappelle Can’t Beer This Party (side project de Rémi). A part cela, pas grand chose à se mettre sous la dent au niveau des nouveautés ou surprises, dommage…
Du côté de la production, Freygolo nous a habitué à du lourd. Pas de changement, le tout reste bien soigné et ficelé.

Comme souvent, ce nouvel album décevra les fans de la première heure (et de ce son « brut » aux influences NOFXienne), ravira les fans arrivés récemment, puis il y aura toujours ceux le cul entre deux chaises.
J’avais un peu abandonné ce genre de musique ces derniers temps, mais avec le paquet de tubes (et c’est cas de le dire !) présents sur cet album, je le conseille à tout le monde. Un excellent album pour ce groupe OVNI de la scène française, voir Européenne...
Une tournée au Japon avait été effectuée pour la sortie de « Stereo Fighters » en 2007, une aux states en 2009, une en Russie a été faite dernièrement pour « We All Have A Voice ». D’après les dernières statistiques de l’ Insee, le prochain album devrait sortir en 2016 avec une tournée en Australie … !


vendredi 11 mars 2011

Alea Jacta Est – Glorias Victis





Useless Pride Records
www.myspace.com/aleajactaest
www.uselesspride.com

Les 5 toulousains nous avaient déjà habitué à leur ambiance de gladiateur avec leurs démos, ils remettent le couvert sur ce premier album avec une intro (« Morituri te salutant ») très classe et toujours aussi efficace.

On rentre dans le vif de la tranchée avec « No sooner born than dead » ; on s’aperçoit immédiatement que depuis leurs précédentes sorties, du sang est passé sous les ponts et que le groupe à autant évolué que la production a était soignée. Au court des 10 titres proposés, nous avons le droit à un hardcore/metal violent, direct et sans rémission. Quelques citations bien trouvées et humoristiques viennent entre-couper plusieurs morceaux tout de même… Le titre de « pour les fans de Terror et Chuck Norris » leur convient plutôt bien je trouve…
Leurs potes Guigui & John de Through My Eyes viennent participer sur « Behind your smile » et Gerardo de Nueva Etica sur “Volveremos”, le seul titre en espagnol.
L’artwork est bien fait, le Bringer Studio (8 Control, Fire At Will, Through My Eyes…) à délivré un gros son, les titres sont vraiment excellents, un bel objet bien réussi proposé sous le format digipack par leurs propres moyens (Useless Pride Records).

Un des meilleur album du genre en France depuis pas mal de temps qui prend encore une autre dimensions sur scène. Avec « Glorias Victis », le groupe a déjà conquis les troupes de l’hexagone et ne devrait pas avoir de mal à conquérir celles de l’Europe (même si cela à déjà commencé…), voir plus…. espérons le… « alea jacta est ».

mardi 15 février 2011

Primal Age – The Gearwheels Of Time



Deadlight Entertainnment www.myspace.com/primalage

Depuis quelques années, les rouannais sillonnent les routes à nouveau suite à leur re-formation et afin de promouvoir cette dernière réalisation sortie en avril 2010 sur Deadlight Entertainment (Danforth, split d’ Alea Jacta Est…).

Dès les premières secondes, on sent que la production a était soignée. Le son est bon et ça tabasse sévère ! Au court des 13 titres on a le droit à du lourd, beaucoup de rapidité, pas mal de technique ; ça me fait penser un peu à The Arrs, Right 4 Life et toute cette veine…. Il manque peut-être un peu d’originalité, mais ce n’est pas forcément ce qu’on recherche là. Quelques interludes et longues intro viennent entre-couper l’enchaînement de quelques morceaux. On aime ou on aime pas mais cela permet de faire de petites « poses » dans le rythme soutenu de cet album et cela n’est pas plus mal comme ça pour ceux qui ne se font plus jeune !

Si ils passent près de chez toi n’hésites pas à aller les voir car leur set est aussi bien efficace, surtout le jeux du batteur, une vraie machine de guerre le gars ! Tu devras peut-être patienter un peu puisque qu’à l’heure où j’écris ces lignes, Primage Age, après avoir effectué un paquet de dates en Europe s’apprête à partir pour une tournée au Mexique…

Un très bon album pour un très bon groupe français qui défend bien les couleurs de l’hexagone et arrive bien à s’exporter !