mardi 14 juin 2011

Go! With Fourteen O - The end is close almost no need for money

Dans un autre genre, dont je suis aussi friand: Go! With Fourteen O. Ce duo suédois faisait dans le 8 bit (que je préfère appeler nintendo-core). Pour les non initités, ce style consiste à faire de la musique avec des sons de vieux jeux vidéo. Ce truc m'a tellement plu que j'ai même essayé d'en faire (ce side-project étant plutôt en stand-by pour le moment...). Il y a un paquet de bons groupes (Horse The Band, Rolo Tomassi (à voir en live!), As The World Fades...) mais eux ont réalisé l' E.P que j'ai le plus écouté dans le genre. Bons sons, beaux cris, bel univers... un truc sacré bien foutu quoi! Je vais me le remettre et allumer la NES tiens!
Dommage que le groupe a splité (et reformé sous le nom de Fucking Werewolf Asso).




Pas tout à fait dans le même genre, mais tout aussi bon, Rolo Tomassi:

Forus - We

Effervescence Records (Worldwilde)
Bells On Records (Japan)
Angry Penguin Records (USA & Canada)


Je n'aurais pas pensé prendre le temps de parler (en bien) d'un groupe de ce genre un jour mais comme on dit, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.

Les Bayonnais font dans le punk-rock [ultra] technique. Ca me rappelle les potes anglais ou suédois (Fair Do's, Turn-it Red, Rebuke...) avec qui on joue parfois.

La prod. est soignée. Ca n'arrête pas de branler les manches, d'alterner les rythmes & tempo, la voix est mielleuse à souhait; c'est bizarre, mais j'aime!
Reste à voir en live ce que ça a dans le sac. Chose qui devrait arriver un de ces quatre vu qu'ils ont l'air de se bouger et de partager quelques bonnes affiches (A Whilem Scream, Millencolin, The Flatliners...).

samedi 4 juin 2011

Speedball - Songs Of Defeat


Craze / Don’t Trust The Hype / Oni Red chords
www.myspace.com/speedballhxc
www.myspace.com/crazerecords
www.myspace.com/donttrustthehype
www.myspace.com/oniredchords

Parmi mes petits plaisirs de la semaine, si il y en a bien un qui est plutôt rare mais qui reste toujours aussi agréable : ouvrir la boite aux lettres, avoir zéro facture et zéro pub dedans mais des CD's « surprises » !

C'est le cas aujourd'hui avec ce dernier E.P de Speedball que Matt de Craze Records me propose. J'avais déjà écouté leur précédent E.P. Celui-ci m'avait bien plue donc je ne pense pas être déçu avec ce nouvel effort qui a été enregistré chez Christian Carvin (Freygolo, Forus, Black Zombie Procession, ETHS...).

Les cinq bretons proposent un hardcore ultra-rapide avec un chant plein de rage, des choeurs puissants, tout en réussissant à inclure des parties mélodiques ou techniques ! Les textes parlent plutôt d'expériences ou de pensées personnelles. Avec 8 titres (dont un interlude) de 2min et quelque chacun, on arrive vite à la fin et sur sa faim... Mention spéciale pour « Unsatisfied ». La production est vraiment bonne, le graphisme sobre mais efficace.

Ce second E.P ressemble largement plus à une victoire qu'à une défaite ! En espérant les voir rapidement en concert et de retour avec un premier album ! Une autre valeur montante made in France. Affaire à suivre...

Groezrock 2011



Jeudi 22/04/11 :

Il fait beau, je me suis débrouillé pour avoir mon vendredi, tout le monde a acheté ses places, tout s’annonce bien jusqu’au moment de partir : coup de téléphone, problème technique sur le van qu’on a équipé pour 9 places…. Trop risqué de monter jusqu’en Belgique avec, on prendra mon van finalement. Après un petit détour en sortant du taff, un transfert de sièges, la fine équipe (Stéph, Babar, Yvette, Nono, Romain, Julien, Grand Nono, Alexia et moi même) prend finalement la route. 9 personnes sur 8 sièges au lieux de 5, parfait ! Après l’annulation du Paris Extrême Festival (l’Elysée Montmartre ayant pris feu 4 jours avant l’événement je rappelle), je pense que j’ai vraiment la poisse avec les festivals (ayant déjà eu également un festival annulé pour cause d’orage, de la présence d’un nombre trop important de fachos en Rép. Tchèque etc.).

Après un trajet de 7H environ, on arrive vers les 4H du mat’ à Meerhout, on aperçoit les chapiteaux, on se gare sur le premier parking venu, on jette les tentes et on essaie de dormir pour ceux qui n’ont pas oublié les arceaux qui servent à faire tenir la toile !


Vendredi 23/04/11 :

Au petit matin, on s’aperçoit qu’on est posé sur le parking des "bénévoles" en fait… On ne se fait pas virer, pas grave, ça sera toujours ça d’économisé !



On part en quête de breuvage en attendant les têtes d’affiches, mais il faut faire la queue 1H à la superette du coin, certains préfèrent tenter leur chance plus loin, pour ma part je m’oriente à l’entrée du festoch. Après de longues minutes de queue en pleine chaleur, me voici rentré. Je croise déjà les ami(e)s de Bordeaux (Gust & Rock Agrement) entre les 3 chapiteaux au point ticket (où il faut encore faire la queue…). Je vais jeter un œil tout de même à Bleed From Within sous la Eastpak Stage avec leur metal/hardcore qui n’est vraiment pas dégueu ! Je file ensuite sous la Etnies Stage voir les locaux Blade : un bon HxC qui commence à mettre dans l’ambiance. A côté, sur la Macbeth Stage (toute petite 4ème scène qui est peut-être de trop) Verra Cruz se donne à fond, le seul groupe français du week-end (…) à ma connaissance. A revoir dans une salle, ça devrait être bon !

Direction la Main Stage avec l’ami Bounce pour The Black Pacific, le groupe à Jim Lindberg, ex-chanteur de Pennywise balance un bon punk-rock ; The Kid (premier guitariste des Dropkick) bouge bien et ses mimiques sont assez drôles, un bon petit set !
Petit tour dans le supermarché où il y a un sacré paquet de trucs et exposants (dont Useless Pride, Don’t Trust The Hype, Culture Punk...).
On attaque les choses sérieuses avec No Friends. Après les avoir fait jouer deux jours avant, Tony (chanteur de Municipal Waste) et ses camarades sont toujours aussi sympathiques tout comme leur set : simple, rapide, efficace, du bon HxC à l’ancienne ! A côté il y a Sick Of It All qui finit son set, juste le temps de mater l’énorme « Step Down » !! Un pote se fera piquer son porte feuille, d’ailleurs ils ont rajouté des panneaux « attention pickpockets ! ». Pire que la métro parisien! ...


Cancer Bats les succèdent. Je les ai vu il y a quelques mois, toujours aussi bon ! Punk, HxC, stoner etc. un bon mélange toujours aussi gras ! La reprise « Sabotage » a toujours autant de succès…





A présent il fait nuit, la Etnies est presque remplie pour Shai Hulud. Leur prestation m’emballe moins qu’il y a 3ans… Peut-être trop sombre/négatif pour moi ce soir… On en boit une avec des potes de Nevers en attendant le groupe que j’attendais le plus de la journée : August Burns Red. Je les avais vu dans de bonnes conditions la dernière fois (une très bonne moyenne salle remplie à Munich). La scène de la Eastpak est quand même déjà assez impressionnante, mais le désavantage dans ce genre de festival souvent c’est que le son n’est pas super propre… Ils arrivent toujours sur leur intro kitch et c’est parti pour une heure d’ HxC/métal assez technique. On a le droit à un titre inédit et leurs tubes habituels toujours aussi efficaces (« Back burner, Composure, The Eleven Hour, The Truth of a liar » … ). A plusieurs moments, je me retrouve au milieu de la foule (et un peu plein de boue avec l'averse qu'il y a eu l'après-midi) ça brasse au loin devant, derrière, à gauche, à droite…Encore un gros set costaud ! Une petite vidéo de ce batteur (Matt Greiner) toujours aussi impressionnant :



Je mate Hatebreed et Morning Again (où ça slam pas mal !) de loin en hochant la tête puis Flogging Molly (pas fou mais sympa pour achever la journée et profiter de ma découverte : il y a un stand un peu plus loin où la Leffe n’est pas plus chère). Retour à notre petit camping « privé » pour un petit dodo bien mérité !



Samedi 23/04/11 :

Pas bien le temps de faire la grasse mat’ puisque Teenage Bottlerocket attaque à 12H. Je suis loin d’être un fan de ce groupe, je voulais juste écouter « Bigger Than Kiss », ils la jouent en 3ème, parfait. Je lâche mes camarades pour aller voir Cruel Hand. Leur dernière prestation m’avait plus emballé que ça (il faut dire qu’à l’Hérétic pour le Scream at the Sun toutes les conditions étaient remplies). Sous un grand soleil digne d’un mois de juillet (record de chaleur en Europe ce jour-ci selon les informations de Mr (Pierre) météo), je file sous la Main voir Streetlight Manifesto. Ça fait un petit moment que je n’avais pas re-écouté ce groupe (n’étant pas fan de leur dernier album de reprises) mais dans leur demi-heure de set (pfiou c’est court !) on a le droit aux tubes habituels (« Failing Flailing, Somewhere in the between »… ou l’énorme « We will fall together ») ou d’autres plus vieux (« A moment of violence »).





J’avais oublié comme c’était bon puré ! Leur trompettiste habituel assure toujours autant comme l’ensemble du groupe d’ailleurs ! On avait joué avec eux avec mon ancien groupe (Kawabunga) lors de leur précédente tournée européenne et c’était un trompettiste remplaçant… A remettre dans la play-list pour l’été !

Pas le temps de souffler, retour en vitesse sous la Etnies pour Grave Maker. Depuis le temps que je voulais les voir je n’ai pas été déçu. Du bon HxC ricain simple et efficace. Les quelques interventions du guitariste au chant sont bonnes bordel, puis on tripe bien avec les amis devant la scène, c’est reparti !
Le temps d’avaler un bout et de croiser le crew stéphanois (The Ditch), c’est Hoods qui attaque (du bon HxC costaud ici aussi) puis Comeback Kid : étant déçu par le dernier album, je ne m’attendais pas à un grand set mais après le problème technique du bassiste réglé (le seul soucis technique du week-end que j’ai remarqué), nous avons droit à un set efficace, avec beaucoup de tubes (« Fals idols fall, Broadcasting, Talk is cheap...). Ça en devient même impressionnant lorsque pour finir, les premières notes de « Wake the dead » retentissent et que tout le chapiteau reprend en chœur ! Je ne m’attendais pas à grand chose mais je suis bien content de les avoir revu !




Il est difficile de se faire un chemin à présent sous la Etnies pour voir The Ghost Inside. Ça chante en chœurs, ça se jette de la scène, c’est bien bon, mais ça ne me transcende pas non plus, (tout comme la fin du set de Snapcase à côté) contrairement à Madball. Avec LE groupe du N.Y.H.C, nous avons le droit à toujours autant d’efficacité, de couilles, de présence. Troisième fois que je les vois, troisième baffe ! Pas la peine d’en rajouter.
Le temps de grailler un bout et c’est Descendents qui monte sur scène, l’événement pour la 20ème édition de ce Groezrock pour beaucoup. En tant que sale gosse, je ne connais pas bien leur set à part le tube « i’m the one » bien sûr qui ne tarde pas à retentir.
Avec la fatigue, la Leffe qui a coulé à flot etc… j’oublie d’aller voir CIV comme un idiot…(et H2O). Après avec tous ces groupes, les 3 scènes et demi, les chrénos qui se chevauchent, difficile de tout voir !

Dropkick Murphys fait son entrée triomphale. Hasard du calendrier ou coïncidence suspecte, je les ai vu il y a 9 ans jour pour jour (au printemps de Bourges) alors que j’avais la mob depuis peu... Et en 9 ans Dropkick ça a pas mal changé (d’ailleurs je ne dois pas avoir les derniers albums…) ! Désormais, je dirais que le groupe de Boston met plus en avant les ballades irlandaises (avec cornemuse, accordéon et violon en plus) et le côté spectacle (grands drapeaux, lumières...) que les morceaux punk-rock efficaces (même pas de « For boston » !) où on se prenait de bonnes raclées par de gros vieux punk en kilt ! Heureusement il y a quelques morceaux (« State Of Massachussets », « Johny, i hardly knew ya », « Shipping up to boston »... ou le featuring avec Fat Mike sur « Going out in style ») qui remonte la pente, mais je m’attendais à plus d’énergie, à mieux…

Puis c’est enfin au tour de NOFX. C’est la première fois que je les vois, j’ai écouté pas mal de choses (« ça parle beaucoup entre les chansons », « ça joue bourré/shooté et donc pas forcément bien » etc…) donc c’est un peu la surprise… Fat Mike arrive tranquillement par derrière en faisant son petit cocktail vers la batterie… Soit disant il y a un médecin attitré qui les suit sur leur tournée pour les « encadrer » !! Il faut dire que 30 ans de tournée ça doit avoir de sacrées conséquences !
Après une petite intro, et le temps de réagir que c’est quand même NOFX qui est devant mes yeux bordel, « Dinosaurs will die » lance la sauce et met en folie toute la tente, moi y compris ! Durant tout le set, les chœurs sont repris par le public et le rendu est assez impressionnant comme sur le titre suivant (“We Called It America”). J’ai le droit à mes morceaux favoris (« Don’t call me white », « Stickin in my eye », « Murder The Government »…) et pleins d’autres excellents (« The Brews », « Champs Elysées » ou même « What’s No Herb ? » (!) etc. ). Entre les chansons, nous avons le droit à quelques blagues (bon, je n’arrive pas à tout suivre), et ça joue bien, pile ce qu’il faut !
Après 1H de tubes, ils achèvent tout le monde avec « Linoleum », « Theme From A NOFX Album » puis 10min d’accordéon et de conneries. (Presque) parfait (ça l’aurait été si il y avait eu « The Decline » mais bon…).



De retour à notre petit campement, on en a perdu un dans la bataille... le pauvre s’est fait une belle entorse à la cheville dès la 3ème chanson ! Heureusement un allemand l’a porté jusqu’aux soins et l’ont ramené en BMW série 3 intérieur cuir jusqu’à nos tentes !

Au matin, il est temps de faire les 7H de route dans l’autre sens. Content d’avoir fait le déplacement, ça valait le coup. Même si ça reste un sacré budget (120€ le pass), il faut dire que l’organisation est pratiquement impeccable. Quand on voit toutes les têtes d’affiches présentes, le boulot considérable pour monter les 3 scènes, la logistique etc…Bravo à toute l’orga, ça ne doit pas être facile de gérer + de 30 000 punk-rockers. On recroise même les potes de Bordeaux sur une aire d’autoroute vers Orléans, décidément !
Un repos bien mérité en charmante compagnie durant ce lundi de pâque tombera au poil.